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CARNET DE ROUTE

SEJOUR AU MAROC

15 AVRIL AU 27 AVRIL 2002

 

Dimanche 14 avril 2002 / lundi 15

Nous avons rendez vous à l'aérogare 1 de Roissy en fin de soirée.

Il y a Claudette et son fils Matthias, Monique et Frédéric, Odile, Sylviane, Hélène et Gilles, Anita, Daniele, Germaine, Jeannine, Martine, Arlette, et Dominique.

Les controles de douane sont très scrupuleux, au point de confisquer son coupe ongles à Dominique. Nous partageons la salle d'embarquement avec les passagers d'air Cameroun, embarquons peu après eux et arrivons à Casablanca à 4h00 du matin. Brahim, l'ami de Gilles et Hélène, et également conseiller du ministre de l'agriculture, est là qui nous attend. Il nous accueille, nous conduit directement en ville, à l'hotel, où nous nous répartissons dans les chambres.

Au matin, la salle à manger est pleine de touristes qui prennent leur petit déjeuner. Des français et beaucoup de japonais, qui se préparent à reprendre leur autocar.

Après le petit déjeuner, nous partons visiter les alentours : grand place Mohammed V avec préfecture, consulat de France, porteurs d'eau, puis en minibus jusqu'à la grande Mosquée de Casablanca, tout au moins son parvis. Nous reprenons les voitures et longeons la corniche, visitons le marché central, puis rentrons déjeuner à l'hotel.

Après manger, départ pour Marrakech. Dans la voiture de Brahim, il y a Hélène, Gilles et Dominique. Les autres sont dans le minibus. Nous sortons de Casablanca, et prenons l'autoroute. Brahim se gare un peu plus loin et laisse le volant à Hélène, qui conduit jusqu'à Marrakech. Arrêt sur la route, avant d'arriver en ville, pour une pause "melons", où nous sommes rejoints par le minibus.

Après l'installation à l'hotel Oudayas, dans Gueliz, nous partons visiter la place Jemma el Fna, puis retour à l'hotel, nous nous préparons pour notre grande soirée chez Ali, à la sortie de la ville. C'est un peu Disney au Maroc : un petit parc d'attraction couplé à des tentes où les gens s'intallent pour manger. Notre premier méchoui, accompagné de danses traditionnelles. Une succession de danseuses passent d'une table à l'autre, puis c'est le spectacle de fantasia sur une piste aménagée à proximité. Il fait très froid dehors, et le spectacle n'est pas terrible.

Mardi 16 avril

Ce matin, visite de Marrakech : jardins de Majorelle, Palais Bahia, la Koutoubia, les jardins de la Ménara. Après les visites, Brahim nous conduit au bar de la colonie de vacances de Electricité du Maroc, où nous prenons un apéritif.

En sortant, nous sommes pris en charge par un grand marocain en mercedes, dont le nom est Youssef, qui nous conduit chez lui et nous invite à déjeuner : pastilla de fruits de mer, tajine, méchoui. Sa maison est particulièrement bien décorée, et il nous explique qu'une vingtaine d'artisans ont travaillé plusieur semaines à sculpter les plafonds.

Nous apprenons plus tard que cet ami de Brahim est un grand transporteur de Marrakech.

Après manger, nous partons visiter la vallée de l'Ourika, laisssons de côté Oukameden et son télésiège, longeons une rivière et arrivons au bout de la route, à Setti Fatma. Par petits groupes, nous partons visiter le village, dessinons un peu, entrons dans une maison familliale au retour.

De retour à Marrakech, Hélène fait un point sur le travail qu'il est possible de réaliser, puis nous jouissons d'un peu de liberté pour souper légèrement.

Mercredi 17 avril

Nous prenons la route du sud, en direction de Ouarzazate. L'Atlas est noyé dans le brouillard, et l'on ne distingue rien à travers les vitres du minibus. L'univers autour de nous n'est qu'une masse cotonneuse. Il se dégage enfin dans une descente et nous découvrons les neiges éternelles sur les sommets alentour.

La voiture est loin devant. Gilles téléphone pour savoir où nous sommes. Nous arrivons en début d'après midi à Aït Benhaddou et déjeunons au restaurant de l'hôtel.

Après manger, visite de Aït Benhaddou et dessin sur la terrasse du restaurant. Le soleil tape fort sur la terrasse. Germaine se fait monter un parasol. Pour la visite du village, nous sommes accompagnés par un gamin, Mohamed, qui a été figurant pendant le tournage de Gladiator et nous montre des photos du tournage dans une des maisons du village où habitent encore cinq familles.

Au retour, nous prenons le temps d'un thé dans le petit bar à l'entrée du village.

Arrivée à Ouarzazate, nous passons à l'hôtel Méridien, où nous sommes reçus par le directeur et le responsable local du tourisme qui nous offrent un verre au bord de la piscine. Puis nous partons nous installer à l'hôtel Kenzi à proximité.

Le soir, nous sommes invités par le député de Ouarzazate, Monsieur Amskan, et nous mangeons, encore sous des tentes, au bord de la piscine, avec danses et musiques traditionnelles. Nous finissons par tous danser avec le groupe folklorique, qui est très passionné et passionnant.

Jeudi 18 avril

Visite des studios de cinéma de Ouarzazate, où nous découvrons les décors de "Mission Cléopatre" d'Alain Chabat, et des bouts des décors de Kundun.

Nous partons ensuite vers Toundoute, à quelques dizaines de kilomètres vers les gorges du dadès, village d'origine du député Amskan. Visite du marché, achat de piments, et nous déjeunons chez les parents du député. Cette maison a également reçu la visite du peintre Majorelle.

Après déjeuner, nous dessinons un peu dans le jardin de la maison, puis repartons vers Ouarzazate. Visite de la Kasbah du Glaoui (Kasbah de Taourirt), alors que dehors, une averse colle le sable et la poussière.

Nous retournons à Aït Benhaddou pour y dormir, après avoir visité, sur la route, la petite kasbah de Tiffoultoute. Souper au restaurant de l'hôtel, sans Brahim, qui a préféré se réfugier dans sa chambre avec ses journaux.

Vendredi 19 avril

Départ vers la vallée du Draa. Nous quittons la route de Ouarzazate, obliquons à Tiffoultoute vers Zagora, traversons le quartier de notre chauffeur Mohammed Aït Salah, et entamons la grande montée des collines qui nous séparent de la vallée du Draa. Arrivés au sommet, nous faisons une halte pour photographier les animaux (caméléon et iguane) que les marchands intallés là gardent comme attraction pour les touristes.

Nous redescendons vers Agdz, stoppons de nouveaux dans un grand batiment pour boire le thé. Près de Agdz,à Tamnougalt, nous visitons la kasbah du Glaoui, batiment qui a également servi de bagne pendant les années de plomb. En repartant, nous traversons une manisfestation de lycéens qui soutiennent les palestiniens et reprochent aux américains leur attitude.

Nous partons déjeuner un peu plus loin, à Tamezmoute, dans une maison, au bord de la route, entourée d'un petit jardin plein de grenadiers en fleurs. Nous sommes dans la maison de Ben Addit, le plafond de la salle est peint de couleurs pastels, aux motifs géométriques successifs.

Après le thé, le fils de la maison nous fait visiter la kasbah voisine, puis nous repartons. Un arrêt au bord de la palmeraie pour en admirer l'étendue, et nous arrivons à Zagora.

Arrêt sur la rue principale : nous sommes de suite abordés par les marchands des boutiques à proximité, et ressortons qui avec un chèche, qui avec un bijou berbère. Brahim s'impatiente dans la voiture. Nous repartons, arrivons à Tamegroute, où nous visitons la bibliothèque. Un vieillard nous guide et nous explique les différents manuscrits. C'est dans cette bibliothèque que Ahmmed Baba a fait ses études avant de créer la bibliothèque que certain d'entre nous connaissent à Tombouctou.

Un peu plus loin, nous trouvons la dune où nous allons bivouaquer. Le bivouac est installé à demeure, et les dix ou douze tentes qui le constituent forment un petit camp dont le sol est recouvert d'une multitude de tapis. Pour l'heure, ils sont couverts de sable, car la tempète a soufflé tout l'après midi et vient de s'arrêter.

Nous prenons possession de nos tentes et constatons qu'elles contiennent chacune un lit avec draps, couverture, oreillers. Un bivouac pour touristes !!

Une petite bière ou un thé, et nous partons dessiner sur les dunes en face de nous.

Le soir venu, après le repas, nous participons à une petite danse typique avec une famile de touristes marocains. La nuit tombe vite, et nous nous regroupons autour d'un feu avant d'aller nous coucher.

Le vent se lève pratiquement de suite et souffle toute la nuit. Au reveil, l'intérieur des tentes est couvert de sable, qui est entré partout. La plupart d'entre nous n'ont pas fermé l'oeil. Nous déguerpissons après le petit déjeuner, et arrivons au bout de la route goudronnée, à Mhamid, après avoir traversé la palmeraie. Thé ou café dans un bistro local, et petit tour en ville, accompagnés des gamins du village. Photos, dessins, et nous repartons par où nous sommes venus.

Arrivés à hauteur de notre bivouac, nous nous arrêtons pour visiter l'hôtel "le repos des sables", placé au bord de la route et en particulier, les oeuvres des deux artistes qui le gèrent. Nous visitons également l'atelier de poterie et sa vaisselle de couleur verte caractéristique.

Retour vers Zagora. Salah fait le plein du minibus pendant que nous marchandons des colliers. Brahim nous rejoint et nous nous garons près de la porte de la ville pour boire un verre. Puis, nous sommes invités à déjeuner chez un homme politique de la vile, ami du député Amskan, en compagnie du Calife de Zagora. Nommé par le gouvernement, il vient de Casablanca où il a laissé femme et enfants. Il est là depuis plus d'un an et le temps lui semble long. La conversation tourne autour des élections présidentielles françaises et nos hôtes nous confient qu'ils sont supporters inconditionnels de Jacques Chirac.

Après manger, nous reprenons la route vers le nord, longeons la vallée du Draa et tournons à droite, vers l'est, peu après Tamezmoute, sur la route de N'Koob.

Nous arrivons à N'Koob, pénétrons dans le village par les ruelles étroites jusqu'à l'extrémité nord et franchissons les murs d'une kasbah. Un petit jardin, quelques tentes à l'extérieur, une piscine netourée d'un patio et de structures entoilées, un petit musée et une superbe batisse entièrement rénovée : les lieux sont de toute beauté.

Le fils du maître de maison nous fait faire le tour du propriétaire : visite du musée, de la cuisine traditionnelle, du bâtiment, de la terrasse. Nous nous répartissons dans les chambres et les tentes de l'extérieur après le thé.

Seules deux chambres au rez de chaussée sont équipées de salle de bain. Celles des étages, conçues selon la tradition, ne contiennent que des lits. Les sanitaires sont dans un bâtiment séparé.

Après le repas - du couscous à la luzerne - nous discutons avec le maître de maison, Brahim El Ouarzazi, pendant une grande partie de la soirée.

Au matin, nous nous retrouvons sur la terrasse à guetter le lever du soleil. Et lorsque l'astre solaire apparait, il est mitraillé par tous les photographes en herbe du groupe.

Petit déjeuner au bors de la piscine, en compagnie du chien Selim, et nous prenons congés de nos hôtes pour reprendre notre route. Nous arrivons dans la vallée du Tafilalet et gagnons Rissani en fin de matinée.

Le minibus nous dépose au bord du trottoir, et tout de suite, nous sommes entourés de guides qui nous conduisent à travers le marché, des allées couvertes aux enclos des moutons et des anes, pour finalement aterrir chez un marchand de tapis, qui nous offre le thé et commence à déballer sa marchandise.

Quelque uns restent à écouter son argumentaire, et nous nous retrouvons peu après à côté des véhicules pour repartir aussitôt pour aller déjeuner chez un notable.

Encore un méchoui. Nous devons bien être une trentaine au total, car des invités marocains arrivent continuellement, et nous mangeons sur cinq grandes tables rondes, dans un immense salon.

Après manger, nous repartons vers le nord, sortons de la ville et pénétrons dans la cour d'un hôtel, quelques kilomètres plus loin, où nos bagages sont transférés dans deux 4x4, dans lesquels nous nous entassons. Nouveau départ, en direction de la ville, dans les faubourgs de laquelle nous obliquons vers l'est, et bientôt, les 4x4 quittent la route pour suivre une piste tandis qu'à l'horizon, une dune rose grandis de plus en plus.

Une heure et demi de route pour arriver aux dunes de Merzouga, notre nouveau bivouac. Celui-ci est installé près d'un groupe de bâtiments qui font office de restaurant, hôtel, sanitaires et douches. Nous nous installons sur la terrasse pour boire un verre tandis que Gilles téléphone en France pour connaitre les résultats du premier tour des élections présidentielles : nous sommes le 21 avril !! Les nouvelles sont consternantes : Le pen devant Jospin au premier tour !!

Tandis que le soir approche, nous partons voir le coucher du soleil sur les dunes. Même randonnée le lendemain matin, mais à dos de dromadaires, pour le voir se lever de l'autre côté. Petit déjeuner dans une grande salle avant de reprendre les 4x4. Au retour, nous passons par le lac Merzouga au dessus duquel volent quelques canards du désert.

Après avoir laissé les 4x4 à leur hotel, et récupéré le minibus et la R9, nous partons visiter un atelier de travail des fossiles, et son magasin attenant : les fossiles remontent à 400 millions d'années (goniatites, orthocères, trilobites... ). On peu les faire apparaitre en relief ou polis dans la masse.Après quelques achats, nous reprenons notre route.

Nous passons près d'un geyser, et arrivons dans un camping rempli de touristes autrichiens qui déambulent en short ou en maillot de bain. Nous sommes arrivés à la source bleue Meski. Ici encore, nous sommes attendus et invités. A la descente des véhicules, un "majordome" nous guide vers nos tables en s'inquiètant de savoir lequel d'entre nous est le maire de Paris !! Bien obligé d'avouer que Bertrand Delanoë n'est pas avec nous, tout en ne sachant plus s'il ils s'attendaient à recevoir Tibéri ou Chirac !!

Nous sommes placés à trois tables installées et plein air, et les notables locaux viennent nous rejoindre. Après le repas, nous nous asseyons tous en rang au bord d'un bassin pour prendre le thé. Au sortir du camp, deux policiers placés en faction nous demandent si nous sommes bien le groupe invité par le député.

Direction la vallée des roses !! Arrivés à TINHERHIR, nous prenons la direction d'un grand hotel sur la hauteur et découvrons l'horizon de la terrasse pendant de Brahim et Gilles attendent au bar, une bière à la main.

Une fois les bières éclusées, nous reprenons la route en direction des gorges de TODRA : la route serpente entre les falaises sur quelques centaines de mètres. Quelques personnes s'adonnent à l'escalade. Nous arivons à l'hôtel des Roches qui se niche au pied de la falaise, recroquevillé dans un creux du rocher, accolé à un deuxième hôtel. Une petite rivière sépare les batiments de la route et les véhicules la franchissent à un gué pendant que nous traversons un petit pont à pied.

Avant le diner, nous partons faire un tour le long de la route qui n'est encore qu'une ébauche. Au retour, la nuit est tombée. Nous allons diner dans le restaurant de l'hôtel d'à côté. Lorsque nous partons nous coucher, les grenouilles saluent notre passage depuis les mares alentour.

Mardi 23 avril

Petit déjeuner rapide, puis nous allons dessiner au bord de la rivière, près des premiers palmiers, pour une petite heure, et nous reprenons la route.

Arrêt quelques kilomètres plus loin pour visiter la palmeraie : un petit chemin qui longe les champs, des ruisseaux bordés de palmiers mâles et femelles (le chauffeur nous a expliqué la différence), de lauriers, d'amandier. Un arrêt plus loin, nous sommes à TINHERHIR et visitons un marchand de tapis. Cérémonie du thé, puis nous montons à l'étage pour le grand déballage. Nous reprenons la route, en tout cas la voiture car le bus tarde à suivre, au point que Brahim, qui, après avoir fait sa provision de bières à l'épicerie "Chez Michelle", s'était arrété pour attendre à la sortie de la ville, fait demi tour et pestant pour le retrouver. En fait, le groupe négociait un tapis pour Marie, la fille d'Hélène, qui se marie le mois prochain. Brahim continue à pester contre le chauffeur tandis que nous reprenons la route.

Longue plaine de caillous jusqu'à BOUMALNE DU DADES. Nous prenons à droite en direction des gorges du DADES.

De lacets en lacets, nous progressons le long de rochers aux formes étranges, traversons quelques villages bordés de champs de céréales tout verts, constellés de coquelicots, piqués de bouleaux, grandes taches vertes dans l'étendue ocre rouge des rochers et des habitations.

Un arrêt-photos nous permet de constater l'état de la voiture comme celle-ci refuse de démarrer. Obligés de pousser pour le faire repartir. Nous passons près de l'hotel où nous reviendrons dormir ce soir. Encore la route, une longue montée, une pause en haut pour les photos : des lacets longent le précipice. Nous atteignons enfin le petit village de S'MEMRIR et Brahim demande sa route au gamins. Nous sommes attendus dans une famille où le chef du village nous a invité à manger. Nous déjeunons autour de deux tables et bénéficions d'une complète cérémonie du thé.

Après le repas, nous repartons nous installer à l'hôtel "Le Vieux Chateau". Une terrasse domine la rivière. Nous nous y posons pour dessiner. Pendant ce temps, Salah, notre chauffeur, qui a accompagné Anne à la cabine téléphonique, se fait mordre par un chien. C'est le branle bas de combat ! Le chien est sans doute enragé et le patron de l'hôtel accompagné d'Odile, qui est mèdecin, conduit Sallah à l'hopital de BOUMALNE DU DADES pour une injection de accin anti-rabique.

Iles reviennent à la nuit tombée, pendant que nous sommes attablés. La soirée se termine par une partie de tarots.

Mercredi 24 avril

Après le petit déjeuner, nous retournons à l'hopital, pour que Salah reçoive une nouvelle injection, puis nous longeons la vallée des roses. Arrêt à M'Gouna pour acheter des savons parfumés à la rose (c'est quand même la région) et de l'huile d'argan.

A SKOURA, nous partons visiter la palmeraie et photgraphier les ruines de la kasbah locale, guidés par un employé des postes qui se démène comme un diable (Brahim est aussi l'ancien Président des Oeuvres Sociales du Ministère des Postes).

Puis retour à Ouarzazate, où nous déjeunons dans un grand hôtel. Visite de la kasbah du Glaoui pendant qu'une légère averse colle la poussière au sol, puis passage au centre artisanal, et nous retournons coucher à Aït Benhaddou.

Jeudi 25 avril

Faux départ de Aït Benhaddou : Germaine à oublié sa parka à l'hôtel. Nous reprenons la route de Marrakech. Un détour pour visiter la superbe kasbah de TELOUET.

Nous arrivons à Marrakech pour déjeuner, et reprenons de suite la route pour Casablanca. Arrivée à Casa en fin de journée. Installation à l'hotel du LITTORAL (****) au bord de l'océan. Quartier libre ce soir, bonne occasion pour découvrir les restaurants de poissons.

Vendredi 26 avril

Visite de l'intérieur de la grande mosquée de Casablanca. Un vendredi !! Il a fallu toute la persuasion et l'imagination de Brahim (et ses relations) pour que l'on puisse y accéder, et qu'un guide nous fasse découvrir l'ensemble de l'édifice.

Après la grande mosquée, nous prenons la route de Rabbat, visitons le mausolée de Mohammed V et la Tour Hassan, puis allons déjeuner dans un club spotif privé où Brahim a ses entrées. Nous mangeons en compagnie du député de Ouarzazate, Monsieur Amskan, ancien ministre des transports, et d'un ancien ministre du tourisme. Fatima, la femme de Brahim, nous a rejoind et nous enlève son mari.

Nous partons visiter CHELLA, puis le centre artisanal de Salé. Retrouvons Brahim près de son domicile après bien des difficultés, et partons à Casablanca pour attrapper notre avion de retour.

Arrivés à l'aéroport, nous prenons congés de Brahim et Salah, et attendons notre embarquement.

Le départ, prévu à 2h15 du matin, est sans cesse reporté (à cause de brouillard semble t-il ). Nous passons la nuit à l'aéroport et dormons comme nous pouvons. L'avion ne décolle finalement qu'à 9h00 du matin le 27 pour arriver à 15h00 au lieu des 7h00 prévus!!

 

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